Dans le cadre de la présentation du spectacle Série Hommage - Les Cowboys Fringants imaginé par le Cirque du Soleil présenté à l’Amphithéâtre Cogeco de Trois-Rivières à l’été 2019, la Corporation des Évènements de Trois-Rivières invite
tous les jeunes des écoles primaires et secondaires de la région de la Mauricie à participer à un grand concours ayant pour objectif de mettre en lumière les talents artistiques de ceux-ci. Les étudiants seront invités à prendre connaissance d’une liste d’inspirations composée de cinq pièces du répertoire du groupe Les Cowboys Fringants. Ils seront ensuite sollicités à utiliser leur talent d’artiste pour créer une oeuvre artistique exprimant ce que les chansons de ce groupe mythique
représentent pour eux.
Le but de ce projet est d’initier les jeunes de la région aux textes engagés et à la musique vivante des Cowboys Fringants, qui ont su marquer le Québec au cours des deux dernières décennies, en plus de stimuler leur créativité.
Les oeuvres gagnantes seront affichées sur des structures grand format sur l’esplanade gazonnée de l’Amphithéâtre Cogeco pour la durée du spectacle du Cirque du Soleil, soit du 17 juillet au 17 août 2019.
Nous suggérons d’inviter les élèves à écouter l’ensemble des chansons de la sélection puis d’animer une discussion sur ce que celles-ci évoquent pour eux afin d’éveiller leur imagination avant la création de leur oeuvre.
Les chansons sont disponibles en écoute en ligne.
Cliquez ici pour les consulter.
1. Droit devant, L’Expédition (2008)
2. Tant qu’on aura de l’amour, L’Expédition (2008)
3. Plus rien, La Grand-Messe (2004)
4. La manifestation, Break Syndical (2002)
5. Le gars d’la compagnie, Motel Capri (2000)
Le concours s’adresse aux étudiants des établissements d’enseignement de niveau primaire et secondaire des Commissions scolaires de la Mauricie à savoir la Commission
scolaire Chemin-du-Roy, la Commission scolaire de l’Énergie et les écoles primaires et secondaires anglophones de la Mauricie.
• À partir des chansons des Cowboys Fringants de la liste fournie, créer une oeuvre d’art inspirée de la musique et/ou des paroles.
• L’oeuvre doit être réalisée sur un format de 8,5 par 11 pouces.
• L’oeuvre doit être composée d’un dessin, d’une peinture ou d’un collage, pourvu qu’elle n’ait que deux dimensions (doit pouvoir être reproduite en version imprimée.)
• À partir des chansons des Cowboys Fringants de la liste fournie, créer une oeuvre poétique inspirée de la musique et/ou des paroles.
• La forme d’art poétique est au choix du participant.
• L’oeuvre doit faire un maximum de 400 mots.
• La qualité de la langue française est évaluée.
Les critères d’évaluation du jury se baseront essentiellement sur le respect des règlements, la créativité, l’originalité et la pertinence du lien avec au moins l’une des chansons faisant partie de la liste des « inspirations » nommées ci-dessus.
• Les participants devront acheminer les oeuvres par courriel à l’adresse [email protected], par la poste ou en personne aux bureaux de la Corporation situés au 100, avenue des Draveurs, C.P. 368, Trois-Rivières
(Québec) G9A 5H3 au plus tard le 10 mai 2019.
• Chaque participant doit remplir une copie du formulaire pour valider son inscription. Cette fiche doit être transmise par courriel, par la poste ou en personne au plus tard le 10 mai 2019. TÉLÉCHARGEZ LE FORMULAIRE ICI.
• Le jury délibérera dans la semaine du 13 au 17 mai 2019.
• Trois oeuvres gagnantes seront sélectionnées parmi les participants des écoles secondaires.
• L’équipe de la Corporation des Évènements se déplacera dans les écoles où se trouvent les élèves gagnants afin de leur annoncer la bonne nouvelle en personne avant la fin de l’année scolaire en cours. Les gagnants seront également annoncés sur le site web et la page Facebook de l’Amphithéâtre Cogeco.
• Le dévoilement des structures sur l’esplanade gazonnée de l’Amphithéâtre Cogeco aura lieu en juillet 2019 (date à déterminer) lors d’une conférence de presse à laquelle seront invités les gagnants et leur famille.
• 3e POSITION
— Quatre billets pour la première du spectacle de la Série Hommage
du Cirque du Soleil - Les Cowboys Fringants présenté le 17 juillet 2019
à l’Amphithéâtre Cogeco
• 2e POSITION
— Quatre billets pour la première du spectacle de la Série Hommage
du Cirque du Soleil - Les Cowboys Fringants présenté le 17 juillet 2019
à l’Amphithéâtre Cogeco
— Une carte-cadeau de 250 $ de la boutique DeSerres
• 1re POSITION
— Quatre billets pour la première du spectacle de la Série Hommage
du Cirque du Soleil - Les Cowboys Fringants présenté le 17 juillet 2019
à l’Amphithéâtre Cogeco
— Une carte-cadeau de 500 $ de la boutique DeSerres
— Un crédit du Studio DeSerres de Trois-Rivières d’une valeur de 250$
(ateliers créatifs)
Prépare-toi petit garçon
Elle s’ra longue l’expédition
Et même si on n’en revient jamais vivant
Il faut marcher droit devant
Quand il était haut comme trois pommes
Et qu’il n’était qu’un tout petit bonhomme
On le poussa hors du berceau
Lui mettant un baluchon sur le dos
Le bagage vide d’expérience
Il posera le pied dans son existence
On n’est pas sitôt arrivé
Que l’on doit faire face à sa destinée
D’abord il faut franchir ce fleuve
Qui est l’enfance de toutes les épreuves
Là où même sa propre famille
Risque de le couler par la torpille
Déjà on saura si sa coque
Et son bateau traverseront les époques
Ou bien s’il ramera à la dure
Dans une chaloupe remplie de fissures
Prépare-toi petit garçon
Elle s’ra longue l’expédition
Et même si on n’en revient jamais vivant
Il faut marcher droit devant
Puis vient ce passage obligé
Dans cette forêt parfois agitée
Là où en plus d’chercher sa voie
On est souvent perdu au fond de soi
C’est en sortant de cette allée
Qu’il pourra prendre les routes pavées
Ou se contenter d’une avenue
Précaire en dehors des sentiers battus
Prépare-toi petit garçon
Elle s’ra longue l’expédition
Et même si on n’en revient jamais vivant
Il faut marcher droit devant
Enfin vient la montagne hostile
Et son ascension aux mille périls
Où les victoires sont triomphales
Mais où les chutes sont souvent brutales
Seuls quelques-uns se hissent en haut
Et réussissent à planter leur drapeau
La plupart stoppent à mi-trajet
Et se résigne bien à court du sommet
Prépare-toi petit garçon
Elle s’ra longue l’expédition
Et même si on n’en revient jamais vivant
Il faut marcher droit devant
Quand viendra l’âge du bilan
L’important sera que tu sois content
Car on fait ce qu’on peut dans la vie
Tout dépend de ce qu’on a comme outils
On voudrait tous être aux commandes
Mais l’offre est plus petite que la commande
Que l’on soit minus ou géants
Il faut être fort pour traverser le temps.
Bonne chance
Tant qu’on aura de l’amour, chanson naïve
Trois, quatre !
Depuis qu’on a lâché prise
On voit de la couleur dans les zones grises
Il y a du bon dans la froidure de novembre
Elle nous permet de nous coller plus ensemblE
Sous une couette
Tout nu pas d’bobettes
Tant qu’on aura de l’amour
De l’eau fraîche et de l’air pur
Un toit et puis quatre murs
Ce sera la joie dans not’ cours
On apprécie les p’tites choses
Trop d’attentes vaines rendent la vie morose
Astheure si on a l’vent dans’ face en partant
Ben on s’dit qu’on l’aura dans l’dos en
rev’nant
Ou vice et versa
On s’badre pu avec ça
Tant qu’on aura de l’amour
De l’eau fraîche et de l’air pur
Un toit et puis quatre murs
Ce sera la joie dans not’ cours
On se plaint pas quand y mouille
C’est ça qui fait pousser nos plants
de citrouilles
L’été on est heureux quand il fait très chaud
Car le soleil réchauffe nos coeurs d’artichauts
Comme je t’aime
Veux-tu que l’on sème
Tant qu’on aura de l’amour
De l’eau fraîche et de l’air pur
Un toit et puis quatre murs
Ce sera la joie dans not’ cours
Tant qu’on aura de l’amour
De l’eau fraîche et de l’air pur
Un toit et puis quatre murs
Ce sera la joie dans not’ cours
Il ne reste que quelques minutes à ma vie
Tout au plus quelques heures, je sens que je
faiblis
Mon frère est mort hier au milieu du désert
Je suis maint’nant le dernier humain de la
Terre
On m’a décrit jadis, quand j’étais un enfant
Ce qu’avait l’air le monde il y a très très
longtemps
Quand vivaient les parents de mon arrière grand-
père
Et qu’il tombait encore de la neige en hiver
En ces temps on vivait au rythme des saisons
Et la fin des étés apportait la moisson
Une eau pure et limpide coulait dans les
ruisseaux
Où venaient s’abreuver chevreuils et orignaux
Mais moi je n’ai vu qu’une planète désolante
Paysages lunaires et chaleur suffocante
Et tous mes amis mourir par la soif ou la faim
Comme tombent les mouches...
Jusqu’à c’qu’il n’y ait plus rien...
Plus rien...
Plus rien...
Il ne reste que quelques minutes à ma vie
Tout au plus quelques heures, je sens que je
faiblis
Mon frère est mort hier au milieu du désert
Je suis maint’nant le dernier humain de la
Terre
Tout ça a commencé il y a plusieurs années
Alors que mes ancêtres étaient obnubilés
Par des bouts de papier que l’on appelait
argent
Qui rendaient certains hommes vraiment
riches et puissants
Et ces nouveaux dieux ne reculant devant rien
Étaient prêts à tout pour arriver à leurs fins
Pour s’enrichir encore ils ont rasé la Terre
Pollué l’air ambiant et tari les rivières
Mais au bout de cent ans des gens se sont
levés
Et les ont averti qu’il fallait tout stopper
Mais ils n’ont pas compris cette sage prophétie
Ces hommes-là ne parlaient qu’en termes
de profits
C’est des années plus tard qu’ils ont vu le
non-sens
Dans la panique ont déclaré l’état d’urgence
Quand tous les océans ont englouti les îles
Et que les inondations ont frappé les
grandes villes
Et par la suite pendant toute une décennie
Ce fut les ouragans et puis les incendies
Les tremblements de terre et la grande
sécheresse
Partout sur les visages on lisait la détresse
Les gens ont dû se battre contre les pandémies
Décimés par millions par d’atroces maladies
Puis les autres sont morts par la soif ou la faim
Comme tombent les mouches...
Jusqu’à c’qu’il n’y ai plus rien...
Plus rien...
Plus rien...
Mon frère est mort hier au milieu du désert
Je suis maintenant le dernier humain de la
terre
Au fond l’intelligence qu’on nous avait donnée
N’aura été qu’un beau cadeau empoisonné
Car il ne reste que quelques minutes à la vie
Tout au plus quelques heures, je sens que je
faiblis
Je ne peux plus marcher, j’ai peine à respirer
Adieu l’humanité... Adieu l’humanité...
Sont arrivés en Westfalia
En criant « S.O.S. Gaïa »
Accoutrés comme des hippies
Avec les yeux rougis
Ch’veux longs et surplus d’armée
En bedaine et jouant du tam-tam
On se s’rait cru trente ans passés
Pendant la guerre du Vietnam
Il y avait tous les clichés
De l’époque des granolas
Des chemises en macramé
Aux filles poilues en d’sous des bras
V’nant en grande majorité
Du Cégep du Vieux-Montréal
Tous là pour manifester
Contre les multinationales
Et la mince foule grelottait
En ce froid jeudi de printemps
Et aux étudiants qui foxaient
S’ajoutant quecq’ passants
Des marxistes-léninistes
Des militants pour le pot
Et une couple d’écologistes
Ont investi le spot
On écoutait l’vieux cinglé
Qui se prenait pour Castro
Avec son képi d’officier
Et son couteau de Rambo
Et on a vite constaté
Qu’il lui manquait un bardeau
Quand il nous a proposés
De faire un concours de limbo
À la manifestation
On rêvait d’révolution
Se g’lant l’cul avec une poignée de comparses
Sous la pluie froide du mois de mars
Sur l’boulevard René Lévesque
Y’ont envoyé l’antiémeute
Et des policiers sur leur bike
Pour contrôler la meute
Ça s’déroulait pacifiquement
Sans trop écorcher le système
Et on scandait des beaux slogans
Contre les OGM
Quand soudain sont débarqués
Des types un peu extrémistes
Tout de ninja cagoulés
Se proclamant activistes
Comme des petits Che Guevara
Y’ont pitché 2-3 pétards
Les boeufs sont rentrés dans l’tas
J’te jure qu’y’ont pas veillé tard
À la manifestation
On rêvait d’révolution
Se gelant l’cul avec une poignée de comparses
Sous la pluie froide du mois de mars
Et là çà a dégénéré
Car en guise de protestation
Les bitnees se sont déshabillés
Pour faire un danse-oton
Les policiers en beaux fusils
Ont sorties menottes et matraques
Et ont tapoché les hippies
A grands coups de Jarnac
Pendant qu’les écologistes
Pleuraient devant tant d’sévices
En implorant Jésus le Christ
De stopper l’injustice
On entendait le chien japper
À travers le bruit des sirènes
Bin étouffé par la fumée
Des gaz lacrymogènes
Au même moment la gang de bitnees
Qui dansait à poil sous la pluie
Faisait comme un remake de Grease
En version elbinee
Quand le ciel s’est déchaîné
Y s’est mis à tomber des clous
Y’ont pris leurs jambes à leur cou
Et ce fut terminé
Fak on est rentrés déçus
Tout mouillés et abattus
En croisant les écolos
Dans le portique de McDo
J’en suis v’nu à conclusion
Qu’ça va prendre ben du soleil
Sinon c’est pas d’main la veille
Qu’on va faire la révolution
À la manifestation
C’est vrai qu’on n’a rien changé
On a causé un bouchon de circulation
Ça fait toujours ben çà d’gagné !
Depuis le début du siècle
Des gars courageux ont coupé l’bois du Québec
Partaient à l’automne, passaient l’hiver dans des camps
Revn’aient voir leurs femmes quand arrivait le printemps...
Les Américains flairant la bonne affaire
Sont v’nus faire la piasse dans l’bout de Trois-Rivières
Ça va nous faire d’la job pour les Canadiens français
Bâtissez vos usines pis nous on vous donne la forêt !
Pendant des années y’ont coupé comme des défoncés
La demande est trop grande pour s’qu’la forêt peut donner
Mais c’est pas ben grave
Y’ont des chums au gouvernement
Fa’qu’y sont r’montés au nord
Continuer la coupe à blanc...
Les Amérindiens ceux qui chassent de père en fils
Ont voulu leur parler
Y s’sont fait dire rentrez chez vous
C’est pas avec vous autres qu’on va faire des bénéfices
Pour nous un caribou c’est ben plus beau sur un trente sous
Et le gars d’la compagnie rit dans sa barbe
C’est qui le con qui a dit que l’argent poussait pas dans les arbres